Chapitre 1 : Mamiko
Je me souviens d’une petite pluie puis d’une grosse coupure d’électricité. Accrochée à mon oreiller, je pleurais. Mamiko nous avait quitté la veille. Mamiko c’est ma grand-mère et sans elle je me sentais seule devant un monde trop grand.
Le lendemain pour me consoler mes parents m’emmènent au Jules Verne le restaurant le plus chic de la tour Eiffel !
En plus mes parents y travaillaient ! Mais bon, revenons à la réalité, mes yeux ont lâché. La dernière fois qu’on y est allés c’était pour les trente-deux ans de mon père, Mamiko était là bien sûr !
Le lendemain je suis allée à l’école la maitresse nous a rendu nos bulletins ce n’était pas la joie.
Je suis rentrée chez moi. Mes parents m’attendaient avec une bonne nouvelle.
Chapitre 2 : les vacances à la plage avec un nuage
L’école est finie ! Vive Kyushu !!!Nous partons au Japon sans Mamiko, dehors il commence à pleuvoir mais la pluie tombe aussi de mes yeux. Nous montons vite dans l’avion pour nous réchauffer. Je vais enfin voir le pays de Mamiko de mes propres yeux. Nous sommes arrivés à l’aéroport de Tokyo et nous sommes allés à l’hôtel « Shimasue », nous y avons passé la nuit dans une joie absolue. J’étais vraiment excitée ! Le lendemain nous avons quitté Tokyo pour gagner Kyushu en bateau. Arrivée à Kyushu j’ étais émerveillée, la bouche ouverte je ne sortis pas un mot, jusqu’à ce que mes parents m’appellent.
« Ho he Michiko dis quelque chose, tu aimes ?
Alors je répondis toute joyeuse :
« C’est génial »
Nous sommes passés à l’hôtel pour poser nos affaires, puis nous sommes allés à la plage. Un petit garçon m’a jeté du sable dans les yeux. Je me suis mise à pleurer c’est alors que j’ai remarqué un petit nuage qui se mit aussi à pleurer.
Chapitre 3 : la rentrée avec les grenouilles.
C’est la rentrée à Paris. Je pars à l’école la tête basse. Je n’ai pas envie d’y aller, Mamiko ne sera plus là pour me dire : « ça va ma chérie tu as passé une bonne rentrée ? »
A cet instant, la sonnerie retentit. Vite je me metss en rang avec Lilou, ma meilleure amie. Lou parle de ses vacances aux autres, Tahiti, soudain je m’aperçois qu’elle me parle à moi. « Hé ho Michico je te parle ou es-tu allée? Et tu peux me dire que mon voyage à Tahiti ne t’intéresse pas !
– Je suis allée au Japon…et taisons-nous car on entre dans la classe ! »
La maîtresse nous accueille :
« Voici votre place que vous aurez pendant ce premier trimestre »
Je suis au fond de la classe et je ne peux pas parler alors je pense à Mamiko mes yeux pleurent et mon esprit aussi.
La maitresse ne s’en aperçoit pas mais soudain j’entends Lilou s’affoler car il pleut dans la classe, et maintenant c’est carrément un orage qui gronde.
La maitresse appelle le directeur, j’arrête de pleurer et plus d’orage, personne ne sait ce qui s’est passé.
A la sortie de l’école le directeur dit à la maitresse : « c’est la rentrée avec les grenouilles je n’ai jamais vue ça ».
Je rentre chez moi et je vais vite au lit. « Mais que s’est–il passé ? » Je réfléchis : « et si c’était moi qui provoquait ça ? Quand je me suis arrêtée de pleurer, l’orage aussi.
C’est vraiment la rentrée avec les grenouilles. »
Chapitre 4 : Chez la psychologue.
Au petit matin devant mes tartines je parle de l’incident qui s’est passé hier. Je parle aussi de mon hypothèse, mes parents m’assurent que ce n’était pas moi qui avait fait ça. Je les entends parler ils viennent me voir et ils me disent :
« Michico ces temps-ci, tu es bizarre on sait que Mamiko n’est plus là mais il faut s’y faire. Et puis ton histoire de l’école ne tient pas debout. Donc nous allons voir une psychologue.
– Non !
-Pourquoi Michico ?
-Louise m’a dit que les psys sont folles !
-Allez viens. »
Nous y voilà vingt et un rue du Paradis.
Dring fait l’interphone.
«Oui » fait une voix mielleuse. « Qui est là ? »
« C’est Mr et Mme Sakura.
-Ah…montez c’est au 2 ème je vous attends ! »
Chapitre 5 : Ma psychologue.
Ma psychologue est complètement folle, je ne l’écoute même plus, en plus elle me prend pour un extraterrestre. Franchement, je me demande pourquoi je vais encore la voir.
Je sors de chez elle, et je vais à la bibliothèque me renseigner encore plus sur le Japon.
Chapitre 6 : je me pose quelques questions.
Je décide de mener une enquête et je me répète encore une fois :
« et si c’était moi l’orage ?! Non ! Impossible, je crois que je commence vraiment à délirer avec cette psy. »
Je vais donc demander à ma maman et je lui dis :
« Maman est ce que c’est possible d’être un orage ?
-Mais bien sûr que non Michico, c’est impossible voyons. Mais pourquoi cette question ?
-Pour rien, pour rien.
Et elle continue à étendre le linge. Alors, je vais voir mon papa et je lui pose la même question. Il me répond :
« Et bien je ne sais pas, peut-être que c’est possible après tout mais maintenant laisse-moi méditer tranquillement ! »
Cette fois j’ai vraiment peur, je crois vraiment que c’est moi qui provoque tous ces orages.
Chapitre 7 : C’est moi
Apres réflexions, si c’est qui suis à l’origine de tout ça… Comment est-ce que cela se fait ?
Cette histoire est vraiment bizarre. Peut-être que c’est à cause de la mort de Mamiko ou…et bien en fait je n’ai pas d’autres problèmes en ce moment. Si c’est à cause de ça il faut tout de suite que j’arrête de pleurer et surtout de penser à elle. Et justement, j’y pense, et tout d’un coup un orage éclate dans ma chambre. C’est un spectacle incroyable il pleut dans ma chambre, vous y croyez ? J’arrête de pleurer, vite, j’entends ma mère arriver en courant.
« Tu ne vas jamais me croire tout à l’heure il faisait un grand soleil et tout d’un coup un orage a éclaté et a mouillé toute ma chambre, je vois qu’il a aussi plu dans la tienne. »
Nous séchons la chambre de ma mère et ensuite la mienne. J’hésite à me lancer :
« maman j’ai quelque chose à te dire.
– Oui Michico
– Tu me promets de pas me prendre pour une folle hein ?
– Oui oui
En fait c’est moi qui ai provoqué l’orage tout à l’heure.
– Michico que dis-tu ? C’est n’importe quoi.
– Mais non je te jure maman si tu veux, je peux te le montrer.
– Mais quoi ?
– Et bien l’orage tu ne veux pas le voir ?
– Regarde il fait beau et dans deux minutes l’orage aura éclaté.
Alors je pense très fort à Mamiko et l’orage éclate.
« Waouh incroyable mais maintenant…
Chapitre 9 : le médecin ou l’hôpital ?
Ma mère s’est mise à paniqué, elle a attrapé le combiné du téléphone et a tapé le numéro du Samu.
« Mais maman, qu’est-ce que tu fais ?!
-Ne t’inquiète pas Michico j’appelle le Samu. »
Je les entends débouler dans la maison, ils me prennent et ils m’emportent. Ils décident de m’examiner et de m’hospitaliser pendant quelques semaines…
Chapitre 10 : Le testament
Une semaine a passé, une infirmière vient m’apporter mon courrier. Je remarque un petit paquet avec une lettre avec tampon japonais Je m’aperçois que c’est le testament de Mamiko.
Je commence à lire la lettre.
« Ma petite Michiko je ne te donne pas d’argent, mais cette boule de tissus. »
J’ai pensé que quand je serais morte tu serais un orage. C’est ce qui arrive quand on est un enfant et qu’on est trop triste. Quand tu penses à moi sers très fort la boule qui est avec le testament.
Épilogue
Depuis que je suis sortie de l’hôpital, j’ai accroché la petite boule à mon cou avec un cordon. Comme ça je peux penser à Mamiko quand je veux. Et c’est marrant de lancer ma boule. Le monde est bien fait finalement .Le directeur est content : plus d’inondations surprises. Maintenant je sais que je suis un orage annulé, ça ne m’empêche pas de faire des dégâts pour rigoler ou faire croire que je suis magicienne.
Je rêve encore de retourner un jour au Japon.