Le récit de Dorothée

Mystère derrière la porte N°13

 

PROLOGUE :

 

Il me dit que derrière la porte n°13 il n’y a personne mais moi je crois que ce n’est pas vrai.

Il dit ça juste parce que c’est un nombre qui porte malheur et qu’il n’y a jamais de lumière.

Je pense le contraire parce que quand je rentre de l’école j’entends du bruit comme si on lançait des assiettes en verre par terre. Je me demande pourquoi il n’entend pas ces bruits.

Peut-être parce qu’il ne rentre pas en même temps que moi et qu’il n’habite pas au 4ème étage.

J’ai essayé de le convaincre mais il ne m’écoute même pas. Bah ! Tant pis pour lui. Un jour j’en ai parlé à ma mère et je lui ai demandé si elle entendait les mêmes bruits que moi.

Elle m’a répondu qu’il valait mieux que j’arrête de m’imaginer ces bruits.

Je lui ai dit que j’allais essayer.

 

CHAPITRE 1 :

 

Vous devez vous demander qui est ce « moi » et qui est ce « il ».

Ce « moi » c’est le personnage principal. Je m’appelle Anaïs je suis en cm2 et j’ai 11ans. Je fais du piano. J’habite 28, rue Les Noirs au 4ème étage, à la porte n°16. Je n’ai jamais connu mon père. Ma mère m’a dit qu’il était mort dans un accident de moto. Mais je ne sais pas si je la crois parce que dès que je lui pose des questions sur lui, elle change de conversation ou dit qu’elle a du travail et s’en va. Bon revenons aux présentations.

Ce « il » c’est un garçon qui a 14 ans et qui habite l’appartement au-dessus du mien.

Il s’appelle Alexis. Il n’y a que le lundi et le mardi qu’il rentre en même temps que moi parce que les autres jours il rentre soit avant soit après moi. Le lundi et le mardi il n’y a jamais de bruits.

Un jour j’ai essayé d’entrer dans l’appartement n°13 mais je n’ai pas réussi car la porte était fermée. Je me demande qui peut bien y habiter et ce que la personne peut bien y faire. Enfin si on peut dire que c’est une personne.

Hier vu qu’on était lundi et que je n’entendais pas de bruits, je suis vite rentrée chez moi sans attendre Alexis. J’ai ouvert la porte d’entrée et je suis allée dans ma chambre sans dire bonjour à ma mère. Je voulais entrer dans l’appartement n°13 donc je décidai de faire un plan.

Quand ma mère m’appela pour manger je n’avais pas encore fini de préparer mon plan.

Elle me demanda pourquoi je ne lui avais pas dit bonjour.

J’inventai une excuse et lui dis :

« Je devais finir mes devoirs.

– Et alors ce n’est pas une raison.

– Si c’en est une parce que le prof nous a donné beaucoup de devoirs pour demain.

– Bon si tu le dis.

– Et si on parlait de papa ?

– Non désolé je suis fatiguée je vais me coucher. S’il te plaît quand tu auras finis de manger, tu pourras débarrasser la table ?

-Oui maman bonne nuit.

-Bonne nuit »

Et voilà, encore une fois, elle ne voulait pas me parler de mon père.

Après avoir fini de débarrasser la table, j’entrai dans la chambre de ma mère pour voir si elle dormait. C’était bon elle s’était endormie.

Je sortis discrètement de chez moi et je me dirigeai vers la porte n°13.

 

CHAPITRE 2 :

 

J’essayai d’ouvrir la porte de toutes mes forces. En vain elle ne bougeait pas d’un millimètre.

J’étais découragée. Mais j’entendis des bruits de pas qui étaient de plus en plus fort.

Ces bruits se dirigeaient vers moi !!! Je courus me cacher derrière la porte de mon appartement.

Mais je ne courus pas jusqu’à ma chambre, je restai derrière la porte parce que j’entendis dehors une clé tourner dans une serrure. J’entrouvris ma porte pour mieux voir. Et là, je vis une personne qui ouvrait la porte n°13. Ça devait sûrement être le propriétaire parce que je ne l’avais jamais vu. C’était un homme, il était assez grand et assez maigre. Mais je n’eus pas le temps de voir son appartement parce que ma mère arriva et me dit :

« Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu devrais être en train de dormir.

-J’ai vu le propriétaire de la porte n°13.

-Tu ne va pas recommencer avec ça !Combien de fois je vais devoir te le dire, personne n’habite dans cet appartement !

– Tu te trompes ! viens voir.

-D’accord comme ça je vais te prouver qu’il n’y a personne. »

Ma mère avança, regarda par la porte et elle me dit :

« Tu vois il n’y a personne le couloir est vide.

-Mais je t’assure il y avait quelqu’un tout à l’heure.

-Peut être mais la porte est fermée.

-C’est normal tu as mis trop de temps pour venir voir et du coup il est entré dans son appartement.

-Tu dis n’importe quoi alors maintenant va te coucher, il est tard et tu as école demain.

-D’accord.

Et voilà comment ça s’est terminé. Donc aujourd’hui, je suis fatiguée.

Arrivée à l’école, je vois Claudine ma meilleure amie. Elle se dirige vers moi et me dit :

« Salut.

-Salut ça va ?

-Oui et toi ?

-Oui mais je stresse pour le contrôle.

-Quel contrôle ?

-Celui de math.

-Ho non, j’ai oublié de réviser à cause de la porte n°13.

-Quelle porte n°13 ?!?

-Celle de mon immeuble.

– Elle n’a rien de spéciale ta porte n°13. »

J’en ai tellement marre qu’elle me pose des questions que je lui explique toute l’histoire. Heureusement elle, elle me croyait ce n’est pas comme ma mère et Alexis. Au moins je sais que je peux lui faire confiance. La cloche sonne, on va se mettre en rang. En classe la maîtresse nous distribue les évaluations. Comme je n’ai pas appris ma leçon elle n’est pas facile. Vingt minutes plus tard la maîtresse ramasse nos feuilles. Je sais que je vais avoir une mauvaise note. A la cantine je dis à Claudine :

« Si tu veux ce soir tu peux venir chez moi.

-Ça ne va pas déranger ta mère ?

-Non ce soir elle rentre tard, elle a une réunion.

-D’accord comme ça on va essayer de trouver un plan.

-Oui et aussi je pourrai te montrer un morceau au piano.

-Bon allez, on va manger parce que sinon on va louper notre tour. »

Après avoir mangé, on va lire en attendant de remonter en classe.

Cette après- midi on a sport. On fait du demi-fond. Pour courir, on passe par deux. Je passe avec Claudine. Elle est beaucoup plus forte que moi. Heureusement qu’elle est là parce que, sinon, je courrais au ralenti. Après le sport la maîtresse me demande si elle peut parler à ma mère.

« Désolé mais elle travaille.

-D’accord alors peux-tu me passer ton carnet s’il te plait je vais lui mettre un mot ?»

Après qu’elle m’ait mis un mot, je récupère mon cahier, le mets dans mon sac et sors de l’école.

Claudine m’attends dehors. Sur le chemin elle me dit :

«Tu ne ferais pas mieux d’appeler ta mère ?

-Non il ne faut pas l’appeler quand elle est en réunion.

-Oui tu as raison.

-Est ce que tu as dit ça pour la prévenir que tu viens chez moi?

-Tu voudrais que ce soit pour quoi?

-Je ne sais pas.

-En fait pourquoi tu n’es pas sortie en même temps que nous?

-La prof m’a demandée si elle pouvait voir ma mère.

-Et tu lui as répondu quoi?

-Je lui ai dit qu’elle travaillait alors elle m’a mis un mot.»

Pendant le reste du chemin on ne parle pas.

Arrivées chez moi, on passe devant la porte n°13. Il n’y a pas de bruit alors Claudine me dit :

« Tu vois il n’y a pas de bruit, je crois que je commence à croire ta mère,

-Mais c’est normal je te l’ai déjà dit, le lundi et le mardi il n’y en a pas.

-D’accord pas la peine de t’énerver. »

 

CHAPITRE 3

 

On entre dans mon appartement. Je dis à Claudine de poser son sac dans ma chambre.

Après on va dans la cuisine et elle me dit :

« Tu as au moins une idée pour le plan, parce que il ne faut pas qu’on nous voie.

-Non je n’en ai pas.

-Bon, on va devoir en trouver une.

-Avant on fait nos devoirs.

-Je sais. »

Après avoir mangé, on va dans ma chambre pour faire nos devoirs.

Avec Claudine, on continue notre exposé. Nos affaires sorties, on se met au travail.

Mais le téléphone sonne. C’est ma mère qui me dit :

« Bonjour ça va Anaïs ?

– Oui et toi ?

-Non la réunion n’a pas commencé et du coup je vais rentrer tard.

-Maman ça ne te dérange pas que Claudine soit à la maison ?

-Non tu peux lui proposer de dormir ici.

-D’accord merci.

-Bon je dois raccrocher au revoir.

-Au revoir maman. »

Claudine me rejoint dans le salon et me demande :

« Alors elle t’a dit quoi ?

-Que tu pouvais dormir ici et qu’elle va rentrer plus tard que prévu.

-D’accord alors il faut que j’appelle mes parents ?

-Prends le téléphone et appelle-les. »

Claudine tape le numéro. Sa mère décroche. Elle reste au téléphone longtemps. Je ne sais pas ce qu’elle raconte parce que je suis retournée dans ma chambre pour continuer l’exposé. Au bout d’un moment elle me rejoint et me dit :

« Mes parents veulent bien mais je dois aller chercher mes affaires.

-Tu veux que je t’accompagne ?

-Comme tu veux

– D’accord alors je t’accompagne. »

Quand on arrive en bas de l’immeuble il est 19 h 30. Claudine sonne. Dans l’appartement de Claudine, Angèle, sa mère, nous dit bonjour.

Elle dit à Claudine:

– Je t’ai préparé ton sac.

-Merci c’est gentil mais il est où papa ?

-Il est dans la cuisine.

-D’accord j’y vais. »

Elle va jusqu’à la cuisine et dit:

-Bonjour papa.

-Bonjour Claudine ça va ?

-Oui.

– Est-ce que Anaïs est avec toi?

-Bien sûr, elle est dans le salon.

-Je vais aller la voir.

-Bonjour Anaïs comment va tu ?

-Très bien et vous ?

-ça va.

-Claudine dit Angèle va chercher ton sac il est dans ta chambre.

-J’y vais. »

Peu de temps après elle revient avec un sac à la main. On dit au revoir aux parents. Sur le trottoir mon portable sonne. C’est ma mère qui m’appelle pour me dire qu’il reste encore 2 heures avant que la réunion se termine. Une fois la conversation terminée je raccroche. Claudine qui a entendu (j’avais mis le haut-parleur) me dit qu’on doit se dépêcher pour rentrer.

Alors on court. Vers chez moi j’arrête brusquement Claudine à l’angle de la rue.

Elle me dit :

« Pourquoi tu m’arrêtes comme ça. Ce n’est pas marrant.

– Tais-toi et regarde discrètement dans ma rue.

-Il y a rien.

-Regarde mieux.

-Tu parle de l’homme habillé tout en noir, devant la porte de ton immeuble ?

-Oui c’est le propriétaire de l’appartement n°13.

-Comment tu le sais ?

-C’est celui que j’ai vu la nuit dernière.

-Alors viens on va lui parler comme ça on va mieux le connaître.

-Non on va l’espionner.

-Pourquoi ?

-Si on va lui parler il va nous mentir.

-D’accord mais ça ne se fait pas d’espionner les gens.

-Ce n’est pas grave parce que lui il se cache.

– Bon on ne va pas se disputer. Il faut entrer parce qu’il est parti depuis longtemps, et mon sac est lourd. »

On entre et on voit que l’ascenseur n’est pas libre. Alors on va dans les escaliers,on entend un gros bruit et Claudine me dit :

« C’était quoi ça ?

-Je ne sais pas.

-Il faut vite qu’on monte pour voir ce qui se passe.

-Tu as raison »

Arrivées en haut, on est essoufflées. La porte n°13 est fermée. Je m’avance doucement vers la porte,

je me baisse et regarde dans le trou de la serrure. Je ne vois rien que du noir. J’ai l’impression

qu’il n’y a aucun meuble. Je reste au moins 5 minutes à regarder, puis je recule pour laisser la place à Claudine. Pendant qu’elle essaye de voir quelque chose je me dirige vers mon appartement.

Puis j’appelle Claudine qui me dit :

« Qu’est ce qu’il y a ?

-Viens voir ma porte est grande ouverte.

-Tu es sûr de l’avoir fermée ?

-Oui et puis de toute façon je ne la laisse jamais grande ouverte.

-ça veut dire que quelqu’un est entré.

-Oui c’est bon je sais, pas la peine de me le rappeler.

-C’est sûrement le propriétaire qui est entré. »

On entre dans l’appartement. Derrière la porte on voit plein d’eau, des morceaux de verres, des fleurs et de la terre. Je prends mon portable et j’appelle Alexis.

Je lui dis :

« Alexis vient vite chez moi.

-Pourquoi ?

-Ne pose pas de questions et viens.

-D’accord j’arrive. »

2 minutes plus tard il entre dans mon appartement et voit les dégâts.

Il nous demande :

« Qu’est-ce que vous avez fait ?

-Ce n’est pas nous !

-Oui c’est le propriétaire, dit Claudine

-De la porte n°13 ?

-Oui.

-Claudine il ne faut pas croire ce qu’Anaïs te raconte.

-C’est la vérité. »

Comme il ne nous croit pas on lui explique ce qu’il s’est passé.

Il nous dit :

« Je veux bien vous croire mais pourquoi veut-il aller chez toi Anaïs ?

-J’aimerais bien le savoir.

-Tu ferais mieux d’appeler ta mère me dit Claudine.

-Non elle va m’en vouloir si je la dérange.

-Mais, c’est plus important ce qu’il se passe.

-D’accord je vais l’appeler. »

J’appelle ma mère qui me dit :

« Anaïs je t’ai déjà dit de ne pas me déranger.

-Il faut que tu viennes c’est urgent.

-Je ne peux pas.

– On a été cambriolé !

– Je vais essayer de venir mais je ne suis pas sûre de pouvoir.

Je raccroche.

Je dis à Claudine et Alexis qu’elle n’était pas sûre de venir quand tout d’un coup on entend

une porte qui claque.

A suivre…

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