Bonjour, je m’appelle Malo, je vis en 1980 et j’adore aller dans le passé avec la machine à remonter le temps que j’ai trouvé chez mon grand-p’pa. Le problème, c’est qu’elle remonte dans le passé un peu plus loin à chaque fois.
« Malo ! Ah, je crois que c’est mon p’pa.
– J’arrive ! Je lui réponds. Bon, venez avec moi.
– Oui p’pa ?
– Allons au café, le Lapin qui vole, un truc dans ce genre…
– D’accord p’pa. Je me prépare p’pa. »
J’adore embêter mon p’pa en lui disant : p’pa…
« Quand est-ce qu’on arrive au café, p’pa ? Dis-je en gémissant une fois dehors.
– Bientôt, bientôt. Et arrête de gémir s’te plait. »
Une fois au café, mon père retrouve les autres grinches, voleurs, en me laissant tout seul. Deux personnes discutent d’une bombe qui serait plus forte que la bombe atomique. J’interviens :
« Elle existe déjà, cette bombe, c’est la bombe H. »
– D’où tu sors, toi ? » Me demande une des deux personnes. Puis, voyant que je suis un grinche, il me dit :
« Je m’appelle Mouchique.
– MOUCHIQUE L’EMPOISONEUR! » Crié-je, catastrophé.
– Bravo. Tu as deviné. Me dit Mouchique.
– Et moi je m’appelle Émilien. Me dit la deuxième personne.
– Qu’est-ce tu fais là ? Continue-t-il.
– Mon p’pa voulait boire un verre, alors voilà.
– P’pa ? Me questionna Mouchique.
– Papa, s’ tu préfères.
– Ah, d’accord. Dit Mouchique.
– On rentre! Dit p’pa.
En rentrant je me dis :
« Il faudrait que j’invite Émilien et Mouchique dans ma machine à remonter le temps. »
Deux minutes après avoir pensé ça :
BOUM!
OUILLE!
Je viens de me recevoir un poteau en pleine figure!
« Regarde devant toi, bougre d’âne, au lieu de rêver! » me dit mon p’pa.
Une fois dans ma chambre, je me redis ce que je me suis dit dehors et j’ajoute même: vraiment, vraiment, vraiment. J’ai passé une nuit blanche.
Le lendemain, j’entends :
« Malooooooooo, viens voir!
– J’ARRIVE! »
P’pa me montre la porte d’entrée ; je regarde :
– Émilien! Mouchique! Bonjour ! Comment avez-vous fait pour trouver mon adresse ?»
– On t’aimait bien, et on voulait te revoir alors on t’a suivi … »
Une fois dans ma chambre, Émilien nous dit :
« Qu’est-ce qu’on fait ? »
Mouchique propose :
– Et si on empoisonnait ton père ?
– T’es pas fou ! Dis-je
– Si on faisait plutôt un tour dans le passé !
– Bonne idée ! Dit Émilien.
– Mmmouais … Grogne Mouchique.
Deux secondes plus tard, la machine à remonter le temps est là et la couleur bleue envahit ma chambre. Je ferme les yeux; je les rouvre : tout est normal. La machine à remonter le temps est toujours là. Émilien dit : « On est en quelle année ? »
Je regarde sur le petit écran de la machine à remonter le temps.
« Vous êtes en 1888 » Dit-il.
« On est en 1888 ! »
« Waouh! » dit Émilien.
On descend les escaliers. Ce n’est pas comme avant. On traverse la porte, la rue est toute changée, elle aussi. On revisite notre ville, quand Émilien nous demande :
« Et si on rentrait ? »
« D’accord. » dit Mouchique.
HORREUR ! La machine à remonter le temps n’est plus là !!
« On a du nous la voler.» dit Émilien. Vite-vite on dévale des escaliers, et nous voyons un enfant qui porte…Notre machine à remonter le temps !
« Bonjour, qui es-tu ? C’est toi qui nous as volé notre machine à remonter le temps ?
– Je m’appelle Toto et je n’ai rien volé du tout.
– Mais alors…qui l’a volé ? demandé-je.
– Prenons la machine et partons. Dit Mouchique.
– Mouchique a raison, prenons la machine et partons. » Dit Émilien.
– Bon, d’accord… »
Alors, nous prenons la machine et nous partons.
En 1980, je repense à Toto. Alors, le lendemain, avec Émilien et Mouchique, on retourne dans le passé, en train de discuter avec Toto, pour l’inviter à notre époque pour boire un café.
Je trouve ton histoire drôle avec les p’pa.
Tu as raison Blanche, moi aussi j’aime bien le titre…