C’est le 14 décembre 2014 que nous, les cm2 de Paul Painlevé, nous rentrons de notre classe de neige. Quand nous rentrons dans l’école, la maîtresse dit que nous pouvons jouer cinq minutes dans la cour. Mais quand la sonnerie sonne on se rend compte que la maîtresse a disparu ! Je vais voir le directeur pour lui demander s’il a vu notre maîtresse, il dit :
– Non mais je crois qu’elle est allée chercher du café. Maintenant allez jouer dans la cour. »
Ça fait au moins une bonne petite heure que ma classe et moi nous attendons la maîtresse.
Mais c’est l’heure de partir, tous les enfants rentrent sauf moi je reste dans l’école pour découvrir où est la maîtresse.
Je décide d’aller dans la salle des professeurs. Quand j’entre, il n’y a personne. Tout à coup j’entends un cri dans la cour, je dévale les escaliers mais il est trop tard.
Tout au fond sur les briques, je vois un minuscule bouton rouge. C’est la première fois que je le vois.
Quand j’appuie dessus, les briques s’ouvrent comme par magie. Il y a une deuxième cour immense, sur le côté droit il y a une grande maison toute vieille, et de l’autre côté il y a d’anciens circuits de motocross. J’entre dans la vieille maison, il y a plein de blouses remplies de tâches de sang, quelle horreur ! Je me retourne et je vois une porte avec un panneau sur lequel il y a écrit « interdit ». J’ouvre la porte et j’entends le même cri que la dernière fois. Vite, je sors de la maison, je cours à toute vitesse pour sortir du passage secret mais une ombre me stoppe. L’ombre me dit :
-Si tu parles à qui que ce soit du passage, tu verras ce qui t’arrivera.
Et l’ombre me laisse partir avec une peur bleue, mais j’ai quand même l’impression qu’elle me suit sans que je le sache. Je rentre chez moi, l’enquête est finie pour moi aujourd’hui. Quand je rentre, ma mère me dit :
-Mais où étais-tu ? Je commençais à m’inquiéter.
Alors je lui raconte tout de A à Z.
Elle me propose d’en parler au directeur mais je ne veux pas. Le lendemain matin à l’école, le directeur nous dit:
« Votre maîtresse n’est pas là donc j’ai fait appel à un remplaçant, il s’appelle M. Coste. »
La voix du remplaçant ne m’inspire pas beaucoup mais je n’ai pas envie de me faire de fausses idées. A la récréation, je ne sais pas pourquoi mais il n’arrête pas de me regarder. A la cantine, M. Coste continue toujours de me regarder et à la garderie aussi. Il commence vraiment à m’énerver. J’envoie un message à ma mère pour lui dire que je vais rester un peu plus tard que prévu pour continuer l’enquête. Le remplaçant est parti, je retourne dans la deuxième cour. Quand je rentre dans la vielle maison, je ne vois pas les blouses que j’ai vues hier. J’ouvre la porte que je n’avais pas eu le courage d’ouvrir hier. Dans la salle, il y a un grand labo avec beaucoup de flacons remplis de choses liquides et il y a aussi du papier avec plein d’inscriptions très vieilles. Ça se voit malgré toutes les taches qu’il y a dessus. J’entends deux personnes arriver, je ne sais pas où me cacher. Je vois une armoire, je l’ouvre et je me cache dedans. J’entends une voix puis une autre, je crois reconnaitre la deuxième, mais oui. C’est la voix de notre remplaçant !
Je reconnais aussi la première, c’est celle de la maîtresse. Voilà ce que j’entends :
-Dites-moi où se trouve votre fils ou je vous jure que vous allez mourir tous les deux.
-Non pitié pas mon fils, je vous donne tout ce que vous voulez sauf mon fils.
– Demain à l’aube, si vous me ramenez pas votre fils vous resterez toujours prisonnière et à jamais ha ha ha! En cachette, je me faufile jusqu’à la sortie. Je cour jusque au commissariat, je leur raconte et voilà ce que les policiers me disent :
-Ah encore celui-là cette fois si il ne va pas m’échapper, merci petit.
J’accompagne les policiers jusqu’à la deuxième cour, les policiers mettent les menottes au kidnappeur et la maîtresse est libérée de cette monstrueuse maison. D’ailleurs, en parlant de ça nous avons détruit les briques, la maison et nous sommes en train de construire notre propre circuit, pour que tout le monde puisse jouer. La maîtresse me parle :
-Merci de m’avoir aidé Jean-François ou si tu préfères François, qu’est que je peux faire pour pouvoir te remercier ?
-Ne vous inquiétez pas ce n’est rien, mais j’aimerais bien trois quatre jours sans devoir. »
J’adore ton histoire Lina.