Il y a du sang sur mon balcon par Audrey

Nous sommes le vendredi 13 décembre et Zia, une petite fille de 8 ans, arrive dans sa nouvelle maison. Elle en fait le tour et arrive sur le balcon. Elle se précipite dehors et glisse sur une flaque de sang. Vite ! Elle appelle son père qui arrive à toute vitesse. Elle lui dit :

« Tu dois appeler les anciens propriétaires pour leur demander pourquoi il y a une flaque de sang sur le balcon !

– D’accord, je les appelle tout de suite. »

A la fin de son appel il lui dit : « Quand les anciens propriétaires sont partis ils n’ont pas vu de sang. »

Zia doit comprendre pourquoi il y a cette flaque.

Elle voit que les traces de sang la mènent à la maison d’à côté. Le lendemain matin, Zia prend son sac et met une bouteille d’eau, une loupe, des petits sachets en plastique, des gants, un sandwich, un couteau suisse et la cartouche de pistolet qu’elle a trouvé à côté de la flaque. Il est 6 heures du matin et elle est déjà partie vers la vieille maison d’à côté. Elle rentre dans la première pièce et découvre une sorte de laboratoire.

Il y a un tableau sur lequel il y a des photos de balcons pleins de sang. Sur une de ces photos, elle reconnait son balcon, il y a écrit : « victime : monsieur Delachance tué à minuit pile ».

Elle regarde autour d’elle et voit des corps pendus par la tête avec un couteau dans le cœur. Elle reconnait monsieur Delachance, et quand elle s’assoit, elle entend une voix qui lui dit : « Qui es-tu et d’où viens-tu ? »

Prise de panique, Zia se relève et dit :

«  Je, heu, je suis Zia, je, j’habite à côté.

– Je vais te tuer comme eux si tu le dis à quelqu’un.

– Je ne le dirai à personne, je vous le jure, pitié ne me tuez pas !

-Maintenant pars d’ici. »

Zia se précipite vers la sortie. Elle rentre chez elle et dit à son père :

« Papa, demain il faut que tu me réveilles à cinq heures du matin.

– D’accord, je te lèverai à cinq heures, mais pourquoi au juste ?

– Heu, je dois partir à la vieille maison d’à côté.

– Je t’y accompagne, je veux voir de mes propres yeux à quoi ressemble son intérieur.

– Non ! Je peux y aller toute seule, je ferai des photos ne t’en fais pas. »

Quand elle se retrouve à l’intérieur, elle découvre qu’il n’y a personne, ni les cadavres, ni les photos, la pièce est vide. Elle a peur que le monsieur tue une autre personne, il faut retrouver le tueur et vite.

Elle rentre chez elle pour prendre une carte de la région Rhône-Alpes et se rend devant la vieille maison. Elle repère des traces de pied sur le sol, elle les suit. Les traces la mènent dans un ancien hangar où elle retrouve les cadavres. Elle ressort en courant, elle a vu un nouveau mort et ne peut s’empêcher de courir au commissariat, non pas pour le dire mais pour leur demander s’ils peuvent lui prêter des menottes.

Le policier lui demande pourquoi. Elle n’a pas le temps de lui répondre car un autre policier lui donne ce qu’elle a demandé. Elle prend les menottes et repart au hangar où le monsieur vient de passer la porte. Elle entre et lui passe les menottes puis lui fait un croche-patte pour le faire tomber. Elle prend un mouchoir pour lui bander les yeux, le guide vers le commissariat, puis dit au policier :

« Et voilà un meurtrier très dangereux. »

Les policiers, très ravis de retrouver un prisonnier qui s’était échappé de la prison il y a 3 ans, la récompensent d’une médaille en or. Pour finir, Zia est nommée agent secret.

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