Un cadavre pour mon anniversaire par Carla

Bonjour,
Je m’appelle Camille, je vais avoir 11 ans et je suis en CM2 dans l’école Luis Pradel de Lyon. Je vis avec ma mère, Virginie, et mon grand frère, Grégoire ; nous habitons à la croix rousse dans une ruelle isolée et notre petit immeuble n’est pas mieux : la façade est trop vieille mais le propriétaire n’est pas prêt à dépenser de l’argent pour nous ; déjà qu’il nous fait un prix sur le loyer car ma mère ne réussit pas à payer les impôts et les taxes. Papa est parti quand j’avais 1 an et depuis, il n’est plus jamais revenu.
Enfin bref, aujourd’hui c’est mon anniversaire et maman a invité toute la famille, même les cousins éloignés, les grandes tantes… Pas besoin de vous dire qu’on sera une trentaine ! A ma grande déception mon père n’est pas invité. Mais là, à 9h23 du matin: je suis à moitié endormie sur mon bol de céréales au chocolat. Tout à coup, je sursaute quand maman m’annonce :
-Dépêche-toi les invités arrivent dans une heure et demie.
-Quoi ?! Une heure et demie ! Mais j’ai encore à me préparer, ranger ma chambre etc…
-Si tu es sage tu auras une surprise quand les invités partiront !
J’ai tellement envie de connaitre la surprise que me réserve maman ! Car quand elle me fait une surprise c’est une vraie, par exemple : l’année dernière maman m’a préparé un anniversaire-surprise dans mon restaurant préféré ! J’avais adoré !
Je vais m’habiller pour être assez présentable si quelqu’un arrive. Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre ma plus belle robe que ma tante Gislaine m’a offerte. J’entends Grégoire et maman se disputer. Je décide de ne pas descendre pour écouter la conversation.
– Maman, tu sais très bien que papa rêve de nous garder ! Mais c’est toi qui n’as jamais voulu !
Mon frère n’arrête pas de se plaindre en ce moment ! Il veut que papa ait notre garde. Il n’a jamais voulu le revoir et là depuis une semaine il n’arrête pas ! J’entends ma mère se défendre d’un ton qu’elle n’avait jamais employé :
« Tais-toi ! Tu ne penses qu’à ton père ! Il nous a abandonné et moi j’ai toujours été présente ! »
Je décide d’intervenir à ce moment-là. Quand j’arrive, ils se taisent.
« -Bonjour ma chérie, tu veux bien acheter du pain s’il te plaît ?
-Oui bien sûr maman ! »
J’ai répondu sans réfléchir car dans ces moments-là on veut juste que tout s’arrête. Je claque la porte derrière moi pour leur montrer comme j’étais énervée. J’en avais les larmes aux yeux. Quand tout à coup, la gardienne surgit du local à poubelle. Je ne l’aime pas, elle a au moins 60 ans ! Et à chaque fois elle me taquine.
« -Bonjour ma belle ! Ho ! Que t’est-il arrivé ?
-Rien, rien.
– Bah ! T’es pas bien gai toi ! »
Une fois rentrée, les invités commencent à arriver. Je jette un coup d’œil de temps en temps à mon frère. Je ne lui fais plus trop confiance depuis tout à l’heure.
Le temps passe et il est l’heure que ma famille s’en aille. Quand tout le monde est parti, il faut que j’ouvre mes cadeaux !
Le premier est une lampe de bureau ; le deuxième est une peluche rigolote …
Quand mon frère me coupe :
« HAAAAAAAA ! Camille dépêche-toi, y’a maman morte dans ton lit !
-Ha ha ha ! Très drôle ! »
Comment je peux croire une chose pareille !
Finalement, je vais quand même voir dans ma chambre car je n’ai pas entendu maman depuis que les invités sont partis.
Et là horrible : je vois ma mère morte ; oui, bien morte ! Et pour couronner le tout : dans mon lit !
Je sens des larmes couler sur mes joues. C’est le jour le plus horrible de ma vie !
J’ai envie de retrouver le meurtrier et j’irai jusqu’au bout !
La personne qui a tué ma mère est forcément de ma famille. Donc, il faut que j’interroge les personnes une à une.
Avec le téléphone de Grégoire je commence par appeler ma tante Maryline car c’est la personne dont je suis la plus proche.
« Oui allô tata, ça va ?…..moi, ça va, est-ce que tu pourrais venir manger ce soir…..ok, à toute à l’heure. »
Ça c’est fait ! Maintenant, il faut que j’appelle papa pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Bizarrement je trouve le numéro de papa sur le téléphone de Grégoire. Et dans les anciens appels Papa s’affiche plusieurs fois. Enfin bon, je l’appelle et je vais faire comme si je ne savais rien.
C’est la première fois que j’appelle papa depuis l’anniversaire de mes cinq ans. J’ai les mains qui tremblent mais par chance je tombe sur le répondeur. Je lui explique juste que maman est morte sans rentrer dans les détails.
Soudain, on sonne à la porte.
J’ouvre. C’est Maryline !
« Bonjour ma chérie ! Je peux voir ta maman ?
-Heu on va commencer par dîner !
-Qu’est-ce que tu me caches ma poulette ?
-Pfff, maman est morte ! »
Pendant le dîner il n’y a pas eu un seul mot. Grégoire va aux toilettes, j’ai juste le temps de l’interroger.
« As-tu une idée de qui a fait ça ?
-Il faut être très discret pour faire ça et je ne suis pas aussi discrète. Mais par contre je pense que Grégoire peut le faire.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Vu qu’il habite ici ça peut-être plus discret.
-Mais ouiiiii ! Merci tata ! »
Le lendemain matin, au petit déjeuner, j’interroge mon frère :
« As-tu une idée de qui a tué maman ?
– Pfff, j’en sais rien ! Je m’en fous !
-Quoi ?! Non mais j’hallucine maman est morte et toi tu t’en fous ! Non mais c’est bon quoi ! »
Je suis très énervée ; je sors de la maison et j’achète des fleurs en réfléchissant au meurtrier. À mon avis c’est Grégoire qui l’a tuée. C’est vrai que Maryline a raison !
Je vais trouver des preuves ! J’en suis sûre !
Je rentre à la maison sans faire de bruit, j’entends Grégoire téléphoner :
« Ok… Oui je viendrais te chercher à l’aéroport ! … A demain ! »
A qui pouvait-il bien téléphoner ? Qui viendra à l’aéroport ? Toutes ces questions sans réponses !
« Qu’est-ce que tu fais avec ces fleurs ?!
– Rien ! Lâche-moi !
– Pourquoi es-tu énervée ?
– A ton avis ?! A qui tu téléphonais ?
– A papa, il vient demain. »

J’en ai marre ! Il le fait exprès !
Le lendemain à l’école :
« C’était trop bien hier ! Je suis allé au travail de mon père ! A dit Joakim.
– Il fait quoi comme travail ? lui a demandé Alice.
– Il est policier, comme dans les films !
– Comment il s’appelle ? Lui ai-je demandé.
– Sylvain Lambert.
– Tu pourrais m’y emmener ?
– Oui demain je dois y retourner !
– Merci ! »
Le lendemain, je vais au commissariat et en croisant son père je lui annonce :
« M. Lambert, j’ai quelque chose à vous dire : ma mère est morte dans mon lit.
– Tu attends de moi que je mène l’enquête ?
– Oui s’il vous plaît !
– Très bien allons-y ! Je n’ai rien à faire il n’y a pas de travail en ce moment ! Mais d’abord, raconte-moi tout ! »
Une fois l’histoire racontée, Il est venu chez moi avec Joakim qui essaye d’apprendre ce métier. Quand on rentre il n’y a pas Grégoire, il est sûrement allé chercher papa. M. Lambert trouve dans la cuisine, un couteau avec des empreintes visibles et des petites taches de sang. Il examine ma mère pendant un moment, fait des tas d’analyses. Puis m’annonce :
« Il faut attendre le retour de ton frère. »
Et à ce moment-là le bruit de la serrure se fait entendre.
Justement, il arrive ! Et pas seul !
«  Jeune homme, venez s’il vous plaît. »
Grégoire approche et le commissaire lui tend une machine où il doit mettre son doigt pour les empreintes digitales. Mon frère est emmené au commissariat. Puis, il est auditionné par le commissaire. Pendant ce temps, je discute avec papa pour faire connaissance. Quand je vois M. Lambert arriver vers moi tête baissée, je comprends tout de suite que mon frère est probablement le coupable. M. Lambert m’annonce :
« On connaît la raison de ce crime : ton frère a poignardé votre mère afin que votre père puisse vous garder. »
Je regarde papa d’un air bizarre, je ne sais pas si je dois lui faire confiance ou non. Puis il me dit d’une voix tremblante :
« Tu as le droit de m’en vouloir autant que tu veux mais sache que j’étais et je suis toujours contre.
– Je ne t’en veux pas à toi, j’en veux à Grégoire ! Comment a-t-il pu faire une chose pareille ?! »
Quelques jours plus tard, à l’enterrement :
« Je suis désolé ! me confie Grégoire.
– Comment as-tu pu ?
-Je voulais revoir papa, la seule façon de le revoir et qu’il puisse nous élever était de tuer maman. Sur les pages jaunes j’ai pu avoir son numéro de téléphone. Je lui en ai parlé mais il était contre. Le seul moment que j’ai trouvé était à ton anniversaire. Quand je me suis rendu compte de ce que j’avais fait, j’ai voulu te faire croire que ce n’était pas moi, en découvrant le crime. Mais tu es bien trop maligne pour ça. PARDON MAMAN ! »
Je vois une larme couler sur sa joue, puis deux, puis trois… Regrettait-il ce crime?

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Un cadavre pour mon anniversaire par Carla

Bonjour,
Je m’appelle Camille, je vais avoir 11 ans et je suis en CM2 dans l’école Luis Pradel de Lyon. Je vis avec ma mère, Virginie, et mon grand frère, Grégoire ; nous habitons à la croix rousse dans une ruelle isolée et notre petit immeuble n’est pas mieux : la façade est trop vieille mais le propriétaire n’est pas prêt à dépenser de l’argent pour nous ; déjà qu’il nous fait un prix sur le loyer car ma mère ne réussit pas à payer les impôts et les taxes. Papa est parti quand j’avais 1 an et depuis, il n’est plus jamais revenu.
Enfin bref, aujourd’hui c’est mon anniversaire et maman a invité toute la famille, même les cousins éloignés, les grandes tantes… Pas besoin de vous dire qu’on sera une trentaine ! A ma grande déception mon père n’est pas invité. Mais là, à 9h23 du matin: je suis à moitié endormie sur mon bol de céréales au chocolat. Tout à coup, je sursaute quand maman m’annonce :
-Dépêche-toi les invités arrivent dans une heure et demie.
-Quoi ?! Une heure et demie ! Mais j’ai encore à me préparer, ranger ma chambre etc…
-Si tu es sage tu auras une surprise quand les invités partiront !
J’ai tellement envie de connaitre la surprise que me réserve maman ! Car quand elle me fait une surprise c’est une vraie, par exemple : l’année dernière maman m’a préparé un anniversaire-surprise dans mon restaurant préféré ! J’avais adoré !
Je vais m’habiller pour être assez présentable si quelqu’un arrive. Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre ma plus belle robe que ma tante Gislaine m’a offerte. J’entends Grégoire et maman se disputer. Je décide de ne pas descendre pour écouter la conversation.
– Maman, tu sais très bien que papa rêve de nous garder ! Mais c’est toi qui n’as jamais voulu !
Mon frère n’arrête pas de se plaindre en ce moment ! Il veut que papa ait notre garde. Il n’a jamais voulu le revoir et là depuis une semaine il n’arrête pas ! J’entends ma mère se défendre d’un ton qu’elle n’avait jamais employé :
« Tais-toi ! Tu ne penses qu’à ton père ! Il nous a abandonné et moi j’ai toujours été présente ! »
Je décide d’intervenir à ce moment-là. Quand j’arrive, ils se taisent.
« -Bonjour ma chérie, tu veux bien acheter du pain s’il te plaît ?
-Oui bien sûr maman ! »
J’ai répondu sans réfléchir car dans ces moments-là on veut juste que tout s’arrête. Je claque la porte derrière moi pour leur montrer comme j’étais énervée. J’en avais les larmes aux yeux. Quand tout à coup, la gardienne surgit du local à poubelle. Je ne l’aime pas, elle a au moins 60 ans ! Et à chaque fois elle me taquine.
« -Bonjour ma belle ! Ho ! Que t’est-il arrivé ?
-Rien, rien.
– Bah ! T’es pas bien gai toi ! »
Une fois rentrée, les invités commencent à arriver. Je jette un coup d’œil de temps en temps à mon frère. Je ne lui fais plus trop confiance depuis tout à l’heure.
Le temps passe et il est l’heure que ma famille s’en aille. Quand tout le monde est parti, il faut que j’ouvre mes cadeaux !
Le premier est une lampe de bureau ; le deuxième est une peluche rigolote …
Quand mon frère me coupe :
« HAAAAAAAA ! Camille dépêche-toi, y’a maman morte dans ton lit !
-Ha ha ha ! Très drôle ! »
Comment je peux croire une chose pareille !
Finalement, je vais quand même voir dans ma chambre car je n’ai pas entendu maman depuis que les invités sont partis.
Et là horrible : je vois ma mère morte ; oui, bien morte ! Et pour couronner le tout : dans mon lit !
Je sens des larmes couler sur mes joues. C’est le jour le plus horrible de ma vie !
J’ai envie de retrouver le meurtrier et j’irai jusqu’au bout !
La personne qui a tué ma mère est forcément de ma famille. Donc, il faut que j’interroge les personnes une à une.
Avec le téléphone de Grégoire je commence par appeler ma tante Maryline car c’est la personne dont je suis la plus proche.
« Oui allô tata, ça va ?…..moi, ça va, est-ce que tu pourrais venir manger ce soir…..ok, à toute à l’heure. »
Ça c’est fait ! Maintenant, il faut que j’appelle papa pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Bizarrement je trouve le numéro de papa sur le téléphone de Grégoire. Et dans les anciens appels Papa s’affiche plusieurs fois. Enfin bon, je l’appelle et je vais faire comme si je ne savais rien.
C’est la première fois que j’appelle papa depuis l’anniversaire de mes cinq ans. J’ai les mains qui tremblent mais par chance je tombe sur le répondeur. Je lui explique juste que maman est morte sans rentrer dans les détails.
Soudain, on sonne à la porte.
J’ouvre. C’est Maryline !
« Bonjour ma chérie ! Je peux voir ta maman ?
-Heu on va commencer par dîner !
-Qu’est-ce que tu me caches ma poulette ?
-Pfff, maman est morte ! »
Pendant le dîner il n’y a pas eu un seul mot. Grégoire va aux toilettes, j’ai juste le temps de l’interroger.
« As-tu une idée de qui a fait ça ?
-Il faut être très discret pour faire ça et je ne suis pas aussi discrète. Mais par contre je pense que Grégoire peut le faire.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Vu qu’il habite ici ça peut-être plus discret.
-Mais ouiiiii ! Merci tata ! »
Le lendemain matin, au petit déjeuner, j’interroge mon frère :
« As-tu une idée de qui a tué maman ?
– Pfff, j’en sais rien ! Je m’en fous !
-Quoi ?! Non mais j’hallucine maman est morte et toi tu t’en fous ! Non mais c’est bon quoi ! »
Je suis très énervée ; je sors de la maison et j’achète des fleurs en réfléchissant au meurtrier. À mon avis c’est Grégoire qui l’a tuée. C’est vrai que Maryline a raison !
Je vais trouver des preuves ! J’en suis sûre !
Je rentre à la maison sans faire de bruit, j’entends Grégoire téléphoner :
« Ok… Oui je viendrais te chercher à l’aéroport ! … A demain ! »
A qui pouvait-il bien téléphoner ? Qui viendra à l’aéroport ? Toutes ces questions sans réponses !
« Qu’est-ce que tu fais avec ces fleurs ?!
– Rien ! Lâche-moi !
– Pourquoi es-tu énervée ?
– A ton avis ?! A qui tu téléphonais ?
– A papa, il vient demain. »

J’en ai marre ! Il le fait exprès !
Le lendemain à l’école :
« C’était trop bien hier ! Je suis allé au travail de mon père ! A dit Joakim.
– Il fait quoi comme travail ? lui a demandé Alice.
– Il est policier, comme dans les films !
– Comment il s’appelle ? Lui ai-je demandé.
– Sylvain Lambert.
– Tu pourrais m’y emmener ?
– Oui demain je dois y retourner !
– Merci ! »
Le lendemain, je vais au commissariat et en croisant son père je lui annonce :
« M. Lambert, j’ai quelque chose à vous dire : ma mère est morte dans mon lit.
– Tu attends de moi que je mène l’enquête ?
– Oui s’il vous plaît !
– Très bien allons-y ! Je n’ai rien à faire il n’y a pas de travail en ce moment ! Mais d’abord, raconte-moi tout ! »
Une fois l’histoire racontée, Il est venu chez moi avec Joakim qui essaye d’apprendre ce métier. Quand on rentre il n’y a pas Grégoire, il est sûrement allé chercher papa. M. Lambert trouve dans la cuisine, un couteau avec des empreintes visibles et des petites taches de sang. Il examine ma mère pendant un moment, fait des tas d’analyses. Puis m’annonce :
« Il faut attendre le retour de ton frère. »
Et à ce moment-là le bruit de la serrure se fait entendre.
Justement, il arrive ! Et pas seul !
«  Jeune homme, venez s’il vous plaît. »
Grégoire approche et le commissaire lui tend une machine où il doit mettre son doigt pour les empreintes digitales. Mon frère est emmené au commissariat. Puis, il est auditionné par le commissaire. Pendant ce temps, je discute avec papa pour faire connaissance. Quand je vois M. Lambert arriver vers moi tête baissée, je comprends tout de suite que mon frère est probablement le coupable. M. Lambert m’annonce :
« On connaît la raison de ce crime : ton frère a poignardé votre mère afin que votre père puisse vous garder. »
Je regarde papa d’un air bizarre, je ne sais pas si je dois lui faire confiance ou non. Puis il me dit d’une voix tremblante :
« Tu as le droit de m’en vouloir autant que tu veux mais sache que j’étais et je suis toujours contre.
– Je ne t’en veux pas à toi, j’en veux à Grégoire ! Comment a-t-il pu faire une chose pareille ?! »
Quelques jours plus tard, à l’enterrement :
« Je suis désolé ! me confie Grégoire.
– Comment as-tu pu ?
-Je voulais revoir papa, la seule façon de le revoir et qu’il puisse nous élever était de tuer maman. Sur les pages jaunes j’ai pu avoir son numéro de téléphone. Je lui en ai parlé mais il était contre. Le seul moment que j’ai trouvé était à ton anniversaire. Quand je me suis rendu compte de ce que j’avais fait, j’ai voulu te faire croire que ce n’était pas moi, en découvrant le crime. Mais tu es bien trop maligne pour ça. PARDON MAMAN ! »
Je vois une larme couler sur sa joue, puis deux, puis trois… Regrettait-il ce crime?

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