La ressemblance par Irène

Un matin d’hiver, à Houston, vers, à peu près 6:30, le proviseur du collège du centre-ville partit de chez lui pour aller aux « mains d’or » qui était son café préféré, il y allait tous les matins pour prendre son petit déjeuner. Comme d’habitude il prit un café et un croissant puis il alla au collège. Une fois là-bas, il traversa l’école et passa dans la classe de 5e pour voir si tout allait bien et tout allait bien.
Comme d’habitude il y en avait un qui mettait toujours les mêmes baskets, elles étaient rouges et jaunes fluo…C’était sans doute ses préférées ! Ensuite, il s’installa à son bureau pour lire son journal, tout à coup il s’arrêta sur un article, les yeux grands ouverts !
Il y avait écrit : MENACES ANONYMES A HOUSTON !!!
Le proviseur eut soudain une peur bleue en lisant ça…même si il savait bien que Houston était assez grand pour que l’assassin ne s’occupe pas de lui. Mais bon il était quand même célibataire, donc, seul dans son appartement… Le soir quand il rentra chez lui, il posa son sac sur la chaise de la cuisine et remarqua que le tiroir à ustensiles était ouvert, mais il ne s’en préoccupa pas tellement. Il préférait aller prendre une bonne douche bien chaude. Quand il entra dans la salle de bain, il vit un garçon allongé par terre. Il saignait au ventre, mais si on regardait bien, on pouvait remarquer qu’il avait été poignardé.
Ce garçon avait environ 12 ans, il était brun… Tout à coup le proviseur se rappela de sa journée et d’à peu près tous les élèves de son collège car ce garçon lui disait vaguement quelque chose sachant qu’il ne pouvait pas se rappeler de tous les élèves précisément ! Il lui fallait un temps de réflexion ! Bon il n’y arrivait pas donc il a appelé la police !
Une fois arrivée, la police examina l’appartement avec des gants et des sacs plastiques sur les chaussures pour être sûr de ne pas laisser d’empreintes et de traces de doigts, ensuite ils posèrent des questions à Mr Lambert, le proviseur du collège, ils lui dirent :
« Est-ce que vous êtes allé dans votre salle de bain pendant la journée ?dit Mr Obama, le chef de l’enquête.
– Non, j’étais au collège car j’en suis le proviseur, mais sinon j’y suis allé ce matin pour prendre une douche et me brosser les dents et il n’y avait pas ce corps ! répondit Lambert.
-A quelle heure êtes-vous parti ce matin ?
-A 6:30 précisément…
-Avez-vous remarqué quelque chose d’anormal en rentrant chez vous ?
-Heu…Heu…Si, je sais, il y avait le tiroir à ustensiles qui était ouvert !
-Mmmm…Je vois, je vois, tout à l’heure en examinant votre appartement nous avons trouvé un cheveu brun, une empreinte de doigt ainsi qu’un tapis de bain bleu posé sur un autre plein de sang… Sinon avez-vous eu des ennuis avec quelqu’un récemment ?!
– Non… »
La police l’a accusé puis ils ont conclu que ce n’était pas lui en questionnant les professeurs du collège, il avait un alibi puisqu’il était au collège…
Trois jours plus tard, grâce aux indices, un interrogatoire eut lieu au commissariat, les deux suspects étaient installés à côté du commissaire, il y avait : Éric DIBZER, le patron du « bar de mains d’or » et Aurore KLAZ. Éric DIBZER dit : «Certes, j’ai fermé mon bar à 10:30 plutôt qu’à 11 :30, mais ça ne veut pas dire que je suis le coupable!
-Nous vous arrêtons ! dit le commissaire.
-Pourquoi ? Qu’est-ce qui vous dit que c’est moi le coupable !?
– C’est très simple, vous avez bien dit 10 :30 !?
– Oui…
– Alors vous êtes le coupable car vous connaissez l’heure du crime !
Éric DIBZER commença à pleurer en disant :
– Oui… c’est moi et Aurore KLAZ a été ma complice et c’est ma femme cachée.
En fait, tout a commencé le mois dernier quand Mr Lambert a licencié Aurore parce qu’elle parlait mal aux enfants du collège, c’est là que nous avons réfléchi à une vengeance et nous avons eu l’idée de proposer à Lambert un week-end à Rome et pendant ce temps nous avons arrosé ses plantes, évidemment il nous avait prêté ses clefs et nous avons fabriqué un double. Nous en avons profité pour tuer un de ses élèves chez lui pour qu’il soit accusé…
-Je vois… Arrêtez-vous de pleurer ! Avez-vous préparé un plan sur une feuille ou quelque chose comme ça ?
-Oui… »
Mr DIBZER sortit de sa poche une feuille A4 et la déplia, il y avait écrit qu’ils allaient s’introduire dans l’appartement du 2ème étage à droite (celui du proviseur) à 10h30, qu’ils prendraient le couteau de la cuisine et qu’ils enlèveraient Jules (un élève du collège) pour le tuer dans la salle de bain de Lambert. Ils épongeraient sûrement le sang du mort avec le tapis de bain alors ils en apporteraient sûrement un autre pour le poser par-dessus…
Après 15 secondes de silences le commissaire déclara :
« Vous êtes puni par 35ans de prison ! Et c’est valable pour tous les deux ! »
Le lendemain, dans la cour du collège ainsi que dans tout Houston, 1minute de silence fut obligatoire en hommage à Jules FROM, l’enfant aux baskets rose et jaune fluo, mort par hasard à cause d’une vengeance qui n’était pas destinée à lui…

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5 thoughts on “La ressemblance par Irène

  1. Peut-être que ce qui caractérise aussi et surtout le polar, c’est l’ambiance générale qui s’en dégage à la lecture. Ici c’est particulièrement réussi et quelques expressions sont par ailleurs très savoureuses !

  2. Peut-être que ce qui caractérise aussi et surtout le polar, c’est l’ambiance générale qui s’en dégage à la lecture. Ici c’est particulièrement réussi et quelques expressions sont par ailleurs très savoureuses !

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